Chapitre huitième.
Le temps semblait s'être arrêté. Personne ne bougeaient dans l'entrée.La gène était palpable. Tout trois retenaient leur respiration, attendant la suite des évènements avec impatience et curiosité.
Andréas se sentait de trop. Mais il ne partirait pas.C'était claire et indiscutable. Il était la, symboliquement et courageusement placé entre les deux autres, la tête haute, observant la scène, tout en faisant tourner son cerveau à pleine allure, cherchant une possible solution. Malheureusement pour lui, il avait beau chercher, il ne trouvait rien ...
Bill était figé comme une statue de cire. Sa bouche pulpeuse était légèrement ouverte sous la surprise alors que ses yeux ne quittaient pas ceux de Tom.Il le regardait, le dévorait comme s'il le voyait pour la première fois..Ses joues était rougit par la gène et son corps suait d'une façon désagréable. Son cerveau était bloqué sur une seule information : Tom était la, devant lui.
Il n'arrivait pas à penser à autre chose.
Tom fixait Bill si intensément qu'il ne clignait même pas des yeux. Il dévorait son amour de ses pupilles brulantes et sa respiration était bloquée.Son c½ur battait si fort dans sa poitrine qu'il aurait pu croire qu'il allait déchirer sa peau.Il était sur que Bill pouvait l'entendre battre de la ou il était. Car il battait pour lui. Il referma très lentement le bout de ses doigts sur le bord de son t-shirt pour empêcher ses mains de trembler. Il ne pensait pas que son corps réagirait d'une façon si forte à la proximité de Bill.Il en était presque gêné.Une goutte de sueur s'échappa de derrière son oreille et couru sur son cou. Son nez se retroussa et ses yeux se plissèrent un peux alors que des frissons venaient s'imprimer sur ses avant bras.
Le silence régnait en maitre dans l'appartement. Aucun gestes ni aucune paroles n'étaient échangés et les trois en était plus que gênés.
Finalement, Andrèas ouvrit la bouche avec courage et murmura :
- Tom ... Recule s'il te plait.
- Non.
Sa réponse claqua dans l'air, froide mais assurée et fatidique. Il avait répondu sans quitter les yeux de Bill, voulant lui transmettre toute sa détermination.
Andréas ne se démonta pas, et continua de parler faiblement.
- Bill est fatigué de tout sa ... Tu n'aurais pas du venir ici.
Tom lâcha alors les yeux de Bill pour planter les yeux dans ceux du blond. Ses pupilles était si noires de colère qu' Andréas perdu instantanément toute forme de courage. Sa tête rentra dans son cou alors qu'il fit un pas en arrière.Il baissa les yeux en signe de soumission et n'ouvrit plus la bouche. Tom reporta alors son attention sur l'androgyne qui semblait se liquéfier sur place.
- Bill mon ange, viens.
Sa voix était si douce qu'elle toucha le jeune homme en plein c½ur. Son Tom était la, devant lui. Il venait de passé 14 jours sans sa présence et il n'en pouvait plus. C'était trop. Tom lui avait tant manqué que rien que de l'avoir sous les yeux à cette instant le bouleversa terriblement.Ses yeux s' humidifièrent alors que son cerveau se remit doucement en marche. Tom tendit la main vers lui, une main douce qu'il avait passé des heures a cajoler, autrefois ...
Il se rendit alors compte de la situation. Soit il suivait Tom, soit il suivait Andréas. Il n'y avait pas plus simple.Alors pourquoi s'était si dur ? Pourquoi son c½ur battait si fort ? Pourquoi avait t' il si mal ?
Il était perdu dans un monde d'une bien trop grande étendu. Il fallait qu'on l'aide, qu'on le sauve, qu'on le sorte de la, et il y avait, devant lui, une main ... tendue ...
Cela sonnait comme une offrande, et sans vraiment maitriser son corps, le jeune homme, qui ressemblait à ce moment la à un petit garçon perdu, dénoua ses jambes et avança lentement, sous le sourire réconfortant de Tom.
Non, il ne fallait pas. Il ne fallait pas que Bill craque. Andréas tremblait de rage alors que Bill continuait et avançait inexorablement vers le dreadeux. Non, non,
- NON !
Les deux autres sursautèrent, alors que le crie d'Andréas venait briser leur bulle.
La poitrine du blond platine se soulevait avec précipitation alors que sa bouche était déformée par la colère.
Bill sourit gentiment à son meilleur ami, et c'est a ce moment la qu' Andréas comprit. Ce sourire désolé voulait tout dire. Il avait perdu. Il n'avait pas réussit a entrer dans le c½ur du jeune noireaux comme Tom l'avait fait 4 ans au par avant.Le dreadeux s'y était installé et y avait pris toute la place. Égoïstement. Et Bill avait refermé la porte. Tout lui arriva en pleine face alors qu'il tomba durement à genoux.
Bordel. Il était fillancé à un homme fantastique et aimant qu'il n'aimait pourtant pas. Ce grand couillon était tombé amoureux de son meilleur ami. Il s'était entiché de ce gamin maquillé et égocentrique dès qu'il l'avait rencontré. Sa vie avait foiré. Il avait tout foiré...
- Bill Bill Biiill !!
Il gémissait son prénom avec douleur et peine, et cela toucha le dit Bill en plein c½ur. Il s'arrêta alors sous les yeux suppliants de Tom pour s'agenouiller au près de son meilleur ami. Il leva doucement sa main et la posa avec délicatesse sur l'épaule de son confident. Les lèvres de Tom se pincèrent amèrement, mais il s'abstint de tout commentaires.
- Andy, souffla t' il doucement. Je suis tellement désolé ...
- Pars pas Bill ! Pars pas !
- J'peux pas rester Andy ... Je t'adore, et je ne voulais pas te faire souffrir, mais tu sais se que j'en pense .
- Oui ...
- C'est lui. Sa à toujours était lui ...
Les larmes coulèrent alors silencieusement sur les joues du brun alors qu'il continuait de parler.
- Sa ne changera jamais Chou ... Je l'aime plus que tout.
- Je sais chaton, murmura l'autre. Je l'ai toujours su.
Il écarta avec douceur la main de Bill et se releva dignement, tout en continuant de sangloter.
Il se retourna vers Tom, et dit d'une voix forte.
- Si tu le refait souffrir, je te tuerais Tom. Tu as compris ?
- Oui.
- Fait attention à lui.
- Je te le promet Andreas. Merci pour ce que tu as fait pour lui.
Andy hocha la tête puis se tourna ensuite vers Bill. Il leva la main et caressa doucement la joue du brun, effaçant en même temps les larmes qui lui tachaient la peau.
- Vas y Bill ... Pars chaton.
Bill amena sa main à son visage et serra celle de son meilleur ami avant qu'il ne recule. Il attrapa la poignée de sa valise et avança vers Tom qui s'abstint de prendre Bill dans ses bras devant Andréas.
L'androgyne souffla doucement alors que Tom lui prenait la valise des mains. Ils s'avancèrent tout deux vers la porte et Tom posa avec délicatesse son autre main dans le bas du dos du brun.
Ils sortirent après un dernier regard désolé adressé au blond, et la porte se referma.
Tout recommençait à zéro. Oui, c'était la solution.
[ ... ]
Aucun mots ne fut échangés durant le trajet. Arrivé à la maison après 20 minutes de route, Tom ouvrit et déposa la valise dans le hall, alors que Bill avança lentement dans son ancienne maison qu'il avait quitté il y a de sa deux semaines. Il inspira fortement, puis murmura :
- Je t'attend dans le salon.
Ils étaient la, tout les deux assis dans le canapé moelleux du salon.Tom brisa le silence. C'était à lui de commencer.
- Bill. J'ai tellement de choses à te dire. Tout dabord, je te présente mes excuses. Même si cela n'effacera pas mes actes.Je suis terriblement désolé de tout ce que je t'ai fait endurer. Je n'ai pensé qu'a moi. Qu'a mon propre bonheur.Tu sais à quel point je voulais remonter dans l'estime de mon père. J'ai pensais que grâce à sa se rêve se réaliserait enfin. J'ai mi ton bonheur de coté lorsque j'ai pris cette décision. c'était puéril et irréfléchi. Mon désir de fonder une famille a prit le déçu.Je m'en veux énormément.Je voulais aussi te dire... Mon amour pour toi n'a jamais faiblit. Tu es toujours le plus important pour moi et sa n'est pas près de changer. Ce bébé, que je t'ai forcé à gardé, ne changera pas sa. Je te le promet . Je t'aime.
Les larmes semblaient scintiller sur les jolies joues rosit du brun. Le discours de Tom le touchait plus qu'il ne voulait l'avouer. Dans la voiture, il avait décidé qu'il ne pardonnerait pas si facilement à cette homme, et pourtant, en le voyant devant lui, si vulnérable, si blessé, il remit ses réponses en questions.
Tom était un pauvre con. C'était un fait simple, et il méritait amplement que Bill lui rende la pareille. Il méritait que Bill l'ignore, qu'il lui parle mal, qu'il le frappe même.
Mais s'était Bill, et il n'était, à son plus grand malheur, pas comme sa. Il aurait aimé faire souffrir Tom comme lui a souffert, et pourtant, il en était tout bonnement incapable.
Alors, faisant ressortir son habituel bonté, il sourit tendrement à Tom, et lui répondit simplement :
- D' accord. Je te crois. Et, je t'aime aussi.
On aurait pu entendre à des kilomètres le souffle de soulagement que sortit Tom, tellement celui ci fût discret. Bill esquissa un sourire, alors que Tom attrapait son visage entre ses grandes mains chaudes, et c'est lorsque leurs lèvres se touchèrent que le brun comprit qu'il avait prit la bonne décision.
Malheureusement pour lui, tout ses problèmes étaient loin d'être réglés ...
- Tom ... Ecoute, il faut que je te dise un truc ...
- Je t'écoute mon ange.
Bill souffla alors que son corps se tendit. Ses mains partirent jouer avec le bas du t-shirt de Tom alors que ses joues se tintèrent d'une jolie couleur coquelicot.Il croisa les jambes, et fit tomber ses cheveux devant ses yeux d'un coup de tête.
- Je ...J'ai ...
Tom attrapa ses mains avec douceur, voulant le mettre en confiance.Il ne comprenait pas le soudain changement de l'androgyne, et cela l'inquiétait quelque peu.
- Bill ?
Le dit Bill releva la tête et ses yeux tombèrent directement dans un océan de douceur.
Non, c'était trop dur bordel. Comment dire cela ? Comment avouer une chose si dur à un homme dont les yeux brillaient de bonheur à l'instant même ?
Bill n'arrivait pas à s'y résoudre. Les étoiles qui sortaient des pupilles du blond l'éblouissaient et toute cette joie de retrouvailles ne lui donna pas le c½ur de tout révéler.Alors, simplement, il renonça à en parler et répondit:
- Heu, j'ai vraiment envie de manger chinois se soir ^^'
Tom sourit doucement. Son brun se mettait dans de sacrés états pour rien des fois.
- Bien sur mon ange, je passe commande de suite.
Il caressa ses lèvres des siennes, lui sourit, puis partit vers la cuisine.
Bill resta inerte sur le canapé. Il venait de lâchement se dérober et il s'en voulait pour sa.Il savait qu'il ne pourrait pas cacher sa encore longtemps. Il ne pouvait pas garder sa pour lui ...
Les conséquences pourrait être ... terribles .
{...}
Ellipse de trois jours.
Cela le rendait malade. Il ne dormait plus, passant et repassant la scène dans sa tête. Il mangeait moins, cela lui coupait l'appétit. Tout l'énervait, le stressait. Il sursautait une bonne vingtaine de fois par jour et il passait la plupart de son temps la tête baissée, le regard vide,l'esprit tourmenté. Non, cela ne pouvait décidément pas continuer, et Bill le savait très bien.
Les occasions n'avait pourtant pas manquées. Mais tout courage semblait avoir quitté son corps.
Tom avait remarqué. Bien sur. N'importe qui aurait comprit que quelque chose tracassait le brun. Cela faisait trois jours qu'ils étaient collés l'un à l'autre, ne se lâchant pas. Tom avait demandé à John une semaine de pause, voulant profiter pleinement du retour de Bill.Ils n'avaient pas reparlé du bébé. En fait, pour dire vrai, le blond n'osait pas lancer le sujet, de peur de braquer de nouveau son amour.Après tout, ils avaient encore un peux de temps devant eux.
Il rejoignit Bill sur le canapé le troisième soir, tout en allumant la télévision, la laissant en bruit de fond. Il attrapa la taille de Bill qui se colla avec délice contre le large torse de Tom.
Une heure passa, et Tom fini par briser le silence.
- Mon c½ur ?
- Hm, moui ?
- Il faut qu'on parle.
Bill se redressa légèrement sous le ton grave que venait d'employer Tom.
- Heu, de quoi ?
- De toi. Tu es bizarre en ce moment mon ange. Je vois bien que quelque chose te tracasse. J'aimerais que tu m'en parle.
- Je ... Tom ...
- Te défile pas, s'il te plait, je suis inquiet, je veux savoir.
Encore une fois, l'occasion était trop belle. Bill était coincé, il n'avait plus le choix. Il devait le faire. Il se redressa alors, embrassa rapidement Tom avant de se reculer légèrement de lui, juste au cas ou .
Puis, il fini par parler...
- J'ai couché avec Andréas.
La bombe était lancée.
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Alors ? =D
Bien ou pas bien ?
J'espère que vous avez aimé.
Aussi, je tenais à préciser que le chapitre n'est pas corrigé.
Désolé pour les fautes :/
Je dois vous laisser mais je redonnerais de mes news par édites avant la prochaine suite.
120 commentaires s'il vous plait :)
Je vous aime
Votre Cassouille.
Alors ? =D
Bien ou pas bien ?
J'espère que vous avez aimé.
Aussi, je tenais à préciser que le chapitre n'est pas corrigé.
Désolé pour les fautes :/
Je dois vous laisser mais je redonnerais de mes news par édites avant la prochaine suite.
120 commentaires s'il vous plait :)
Je vous aime
Votre Cassouille.
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